
Le rajeunissement de la rue Saint Ferréol se poursuivit dans les années 1840 avec la destruction de l’hôtel de Panisse-Passis et de son jardin (n°30 à 34) remplacés par des immeubles et les vastes salons de musique de Pépin Frères. Cet éditeur et marchand de musique et de pianos migrera ensuite au n°57 de la rue Saint Ferréol.
Depuis le pâté d’immeuble abrite des boutiques diverses au rez-de-chaussée dont un temps au n°30 la maison Franou avec ses vêtements, bonneterie et lingerie pour dames et enfants. Aujourd’hui à cette adresse subsiste encore l’un des plus anciens magasins de la rue, le Lido, spécialiste du prêt à porter féminin avec son enseigne vintage toujours en place. Au n°34 et 34 bis on trouvait aussi au début du siècle le superbe immeuble de la grande fabrique d’habillement du blege Henri Esders (photo ci contre) qu’on retrouvait également à Paris et à Lyon. Il occupa pendant une trentaine d’années le bel immeuble du n°34, avant de fermer en 1936.
De nos jours, rue Saint Ferréol et Rue du Jeune Anacharsis on retrouve encore les fenêtres de style orientales et la structure comme à l’origine. Seul le dôme a été supprimé et un dernier étage rajouté.
